HUGHES

La Jolla, USA, le 2 janvier 2017

Thierry Lancino 6063 Oakgate Row La Jolla CA 92037 USA Tel: (00 1) 646 725 0448 [email protected]

« La Propriété » Ms Ann Hughes Chez Chemereau Nanteuil-en-Vallée 16700 Ruffec tel : 05 45 31 88 46 [email protected]

Historique de la “Propriété” J’ai acquis il y a 23 ans – avec ma 1ère épouse - une maison en ruine très ancienne (« La Propriété ») qui jouxtait la maison de campagne de mes beaux-parents. Nous l’avons entièrement restaurée. Malheureusement nous avons divorcés et nous avons vendu – il y a 20 ans - « La Propriété » à Ms Ann Hughes, de nationalité anglaise. J’ai passé près de 20 ans aux USA avec ma seconde épouse. Nous avons 2 enfants chacun (4 en tout) et tout ce petit monde s’entend très bien. Le temps venant d’envisager une retraite, et les 2 familles s’entendant, j’ai envisagé d’acheter une maison proche de nos souvenirs de jeunesse.

Enchainement des faits Lorsque ma première épouse (qui est maintenant propriétaire de la maison de ses parents, jouxtant la « Propriété » de Ms Hughes) m’a averti que « La Propriété » de Ms Hughes était à vendre dans plusieurs agences de la région, et que plusieurs panneaux « à vendre » y étaient affichés (septembre 2016), j’ai pris contact avec elle par téléphone. Je lui ai dit être intéressé par l’achat de sa « Propriété ». Je lui ai fait une proposition par email (230.000 €). Elle m’a répondu qu’elle ne lâcherait pas « La Propriété » à moins de 240 000 €. Je lui ai donc fait une nouvelle proposition à 240 000 € (email # 1). Elle m’a répondu qu’elle acceptait mon offre à 240 000 € pour l’achat de sa propriété. (Email # 2) Je lui ai répondu que j’étais très heureux de son acceptation. Email # 3 J’ai proposé de signer une promesse de vente en décembre. Email # 3 Vivant pour le moment en Californie, j’ai demandé à Maître Boursier d’être mon représentant légal. Je proposais de signer l’acte final de vente en février-mars 2017 lors de ma venue en France. Je lui ai fourni la description de « La Propriété », description que j’avais trouvé sur le site d’une agence de Ruffec. Email #4 Ms Hughes a accepté le calendrier que je proposais et a pris un rendez-vous préliminaire avec Maître Boursier. Email # 5 De mon côté, je mis au point mon dossier de banque (Crédit Agricole, Civray).

Ne pouvant pas me déplacer pour visiter la propriété moi-même et ne voulant pas me fier à mes seuls souvenirs lointains et aux photos disponibles, j’ai demandé à Ms Hughes l’autorisation de faire visiter la maison par un tiers. Elle a accepté ma demande. Monsieur Leboulicaud a inspecté la maison. Email # 6 Ms Hughes s’est rendue à ce rendez-vous préliminaire avec Maître Boursier. A la suite de ce rendezvous, Maître Boursier a rédigé le compromis de vente. C’est alors que Ms Hughes m’a indiqué qu’elle trouvait curieux que Maître Boursier soit en possession de la description précise de « La Propriété ». Elle trouvait aussi intrusif la venue de la personne qui a expertisé sa maison. Elle me signifiait d’autre part que j’allais trop vite pour elle. Qu’il serait toujours temps de faire tout cela en février-mars, lors de ma venue, etc… Bref, je sentais que quelque chose était en train tourner court et que Ms Hughes trouvait décidemment beaucoup de prétextes à repousser. Email # 7 En effet, elle ne s’est pas présentée chez Maître Boursier pour signer le compromis de vente. Elle m’a informé qu’elle se rétractait. Email # 8 Je répondis que j’étais attristé par cette décision et que j’espérais la rencontrer lors de ma venue en février. (Email # 9). Je dois remarquer que « La Propriété » n’a pas été enlevée de la vente et que les panneaux « à vendre » sont restés affichés durant tout ce temps. Ce qui, je dois dire, avait réveillé un peu d’inquiétude. Ne comprenant pas les motifs de ce retrait, je pensais que Ms Hughes voulait différer la vente pour convenance personnelle. Elle m’avait dit en effet être en train de chercher une nouvelle maison. Je lui avais offert à cette occasion, la possibilité de rester chez elle le temps nécessaire à trouver son nouveau logis, moi-même n’étant pas pressé d’emménager. Conclusion J’ai appris le 31 décembre, par ma première épouse, que les panneaux « à vendre » venaient d’être enlevés et que Ms Hughes l’avait informée qu’elle venait de vendre « La Propriété » à un couple d’anglais, Mr and Mrs Burton. Ms Hughes ne traine plus des pieds, mais semble maintenant plutôt précipiter les évènements ! Ms Hughes, à ce jour, n’a pas repris contact avec moi… J’ai perdu beaucoup de temps et d’énergie sans raison. La famille a été affectée de part et d’autre, par ce rêve qui ne peut se réaliser. Je me sens blessé et discriminé. Ai-je été repoussé au profit de Sujets de Sa Majesté pour des raisons communautaristes ? Il semble courant que les propriétés soient passées d’Anglais à Anglais, ne laissant que peu de chance à un retour, pour les Français (je suis originaire de Civray, à 10Km de « La Propriété »). Suis-je victime de cette pratique. Et si ma peau avait été d’une couleur différente, qu’aurait-on pensé ? Il me semble raisonnable de penser que ces nouveaux acheteurs étaient sous le coude de Ms Hughes, et que j’ai été utilisé pour faire atteindre le prix de vente qu’elle désirait atteindre.