AFRICASUM Appel a communications Symposium2010 Version Finale

Réseau des Étudiants de l'Université de Montréal pour la Recherche et la Promotion du Bien-être des Populations en Afriq...

0 downloads 110 Views 51KB Size
Réseau des Étudiants de l'Université de Montréal pour la Recherche et la Promotion du Bien-être des Populations en Afrique (AFRICASUM) Pavillon Lionel Groulx; 3150 rue Jean Brillant, Local C-5010 Montréal (Québec) H3T 1N8 Tél: (514) 343-6111 Postes 1963 ou 1945 ; Téléc: (514) 343-2309 Courriel: [email protected] ; Site web: www.africasum.org

Appel à communications IVÈME SYMPOSIUM PLURIDISCIPLINAIRE POUR LA RECHERCHE ET LA PROMOTION DU BIENÊTRE DES POPULATIONS EN AFRIQUE

THÈME : «POPULATION ET DEVELOPPEMENT DURABLE EN AFRIQUE : PROBLÉMATIQUES ET DÉFIS ACTUELS»

1. Description Le Réseau des Étudiants de l’Université de Montréal pour la Recherche et la Promotion du Bien-Être des Populations en Afrique (AFRICASUM) organise son 4ème Symposium pluridisciplinaire. AFRICASUM est une Association de l’Université de Montréal qui s’est fixée comme objectif de réfléchir aux solutions à apporter aux défis majeurs de développement auxquels sont confrontées les populations en Afrique. Ce symposium se tiendra au Pavillon Jean Coutu de l’Université de Montréal les jeudi 18 et vendredi 19 mars 2010. L’objectif général de cette rencontre scientifique est de faire le point sur les questions actuelles dans le domaine du développement durable et dégager des pistes de réflexions et d’actions.

2. Contexte et justification Selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement 1 , le développement durable se définit comme un « développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». D’après la même commission, deux concepts sont inhérents à cette notion : « celui de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et celui des « limitations » que l’état de nos techniques et de notre 1

Nations Unies, 1987 : Notre avenir à tous.

Association à but non lucratif créée le 17 mars 2003 et reconnue le 22 février 2005 par le registre des entreprises du Québec

organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. » Pour l’Afrique, ces besoins sont encore cruciaux et touchent les domaines de la santé, de la démographie, de l’économie et de la politique.

Ainsi, sur le plan de la santé, alors que la plupart des pays du monde connaissent une augmentation soutenue de l’espérance de vie à la naissance, de nombreux pays africains voient cette tendance ralentir et même s’inverser dans certains cas du fait des maladies émergentes et ré-émergentes et de la pauvreté (Tabutin & Schoumaker, 2004 ; WHO, 2000). La croissance rapide de la population, l'insuffisance des soins médicaux, les conflits armés et leurs corollaires que sont les déplacements des populations contribuent particulièrement à la recrudescence de ces maladies dont les principales victimes sont les populations les plus pauvres et vulnérables. C’est ainsi par exemple que l’impact sociodémographique et économique du Sida conjugué aux autres fléaux fait courir le risque d’annihiler les efforts de développement. A cela s’ajoute le double défi de la malnutrition qui se caractérise de nos jours par la persistance des malnutritions par carence combinée à l’émergence des maladies chroniques liées à la nutrition (obésité, diabète de type 2….). De ce fait, il va sans dire que l’Afrique, déjà étreinte par la pauvreté devra mettre en œuvre des politiques intégrées de lutte contre ce double fardeau, notamment chez les enfants qui constituent la population la plus vulnérable. Sur le plan sociodémographique, bien que la jeunesse de sa population constitue sans aucun doute un atout majeur pour le développement de l’Afrique (Becker, 1960; Bloom et al., 2003), il est cependant reconnu que le développement du capital humain et social, nécessaire pour une vie adulte de qualité, dépend des conditions dans lesquelles la jeunesse africaine vit et de l’environnement dans lequel s’opérera la transition vers cette vie adulte (Elo & Preston, 1992; Forsdahl, 1977; Mosley & Gray, 1992). Ce constat est d’autant plus d’actualité qu’à la situation socio-économique déjà précaire, s’ajoutent d’importants facteurs démographiques qui rendent problématique la transition de l’adolescence à l’âge adulte et de l’âge adulte au troisième âge. Or, la promotion des stratégies efficientes à même d’assurer aux populations d’Afrique des lendemains meilleurs a toujours figuré comme haute priorité dans bien d’agendas. Cela suppose donc des défis à relever en faisant de la démographie africaine un atout pour son développement durable. C’est ainsi que la problématique des migrations en Afrique est plus que jamais d’actualité parce qu’impliquant les bras les plus valides et l’expertise dont elle a le plus besoin. Dans le même ordre d’idée, les enjeux de l’accès à l’éducation en Afrique sont énormes. Le développement socio-économique des pays allant de pair avec le niveau de leur capital humain, il va sans dire que la situation actuelle de l’éducation a besoin d’être améliorée en vue de renforcer le capital humain dont l’Afrique a besoin à moyen et long terme pour espérer un développement durable et soutenu. Dans le domaine économique, la situation du continent est marquée par une sous-industrialisation de la plupart des États, les reléguant au rang de pourvoyeurs de matières premières au monde développé. Cette position les rend très dépendants vis-à-vis de l’extérieur. Ainsi, la moindre baisse de la production industrielle au niveau mondiale entraîne une baisse de la demande en matières premières (produits miniers, produits agricoles tels que le coton…). Cependant, malgré ces facteurs défavorables, l’Afrique renferme d’énormes atouts à même de lui permettre de relever les défis économiques auxquels elle est confrontée. Toutefois, au-delà des facteurs exogènes parfois difficiles à maîtriser, le développement durable de l’Afrique suppose aussi des préalables qui incombent sans doute au continent. Il en est ainsi des conflits en Afrique, le plus souvent liés à une démocratisation inachevée dans des contextes où les enjeux économiques et géopolitiques exacerbent les tensions et où le rôle de Association à but non lucratif créée le 17 mars 2003 et reconnue le 22 février 2005 par le registre des entreprises du Québec

la communauté internationale est souvent difficile à cerner. Leur démultiplication à des échelles régionales, le caractère massif des populations déplacées, sont des facteurs de plus en plus préoccupants en Afrique et dont la résolution constitue une condition sine qua non à l’amorce d’un véritable développement.

3. Contenu des communications Bien que le thème du symposium se veuille large pour accueillir un maximum de communications sur la recherche/action en Afrique, les contributions devront porter sur les sous-thèmes suivants : •

Enjeux démographiques et sociaux du développement durable -



Enjeux liés au double fardeau de la malnutrition Enjeux liés aux maladies émergentes (IST/Sida) Enjeux liés aux maladies ré-émergentes (paludisme, tuberculose, cholera) Enjeux liés aux changements des comportements sexuels et reproductifs Enjeux liés à l’accès à l’éducation et à la sensibilisation aux problèmes environnementaux Chocs climatiques et migrations des populations Autres enjeux démographiques et sociaux

Enjeux économiques et politiques du développement durable - Mondialisation et transferts Nord/Sud de l’information et des nouvelles technologies - Conséquences des crises financières et alimentaires - Démocratisation, conflits armés, et déplacements des populations - Les politiques locales en matière de protection environnementale - Les réformes agricoles

3. Conditions de soumission Les résumés courts des communications doivent nous parvenir sous format Word et par courriel au plus tard le 31 janvier 2010 ([email protected]). Les communications complètes devront être envoyées au plus tard le 05 mars 2010. Les communications seront sélectionnées en fonction de leur pertinence scientifique, de la disponibilité des résultats, et de la pertinence des recommandations proposées (notamment leur applicabilité sur le terrain). L’auteur (e) de la meilleure communication recevra une bourse.

Note : Les étudiants des cycles supérieurs de l’Université de Montréal et des différentes institutions universitaires du Québec sont fortement encouragés à nous envoyer des communications. Ce symposium est l’occasion de rencontrer des spécialistes des questions de développement en Afrique et de bénéficier de leurs conseils. La meilleure communication sera publiée par le FICSUM et le présentateur recevra une bourse. Association à but non lucratif créée le 17 mars 2003 et reconnue le 22 février 2005 par le registre des entreprises du Québec